| PALLIDUM, subst. masc. HISTOL. Formation grise interne du noyau lenticulaire du cerveau. Le pallidum commande toute la régulation tonique posturale et celle des mouvements automatiques élémentaires (Mounier,Traité caract., 1946, p.194).Le noyau lenticulaire est divisé par une mince lame blanche, la lame médullaire externe, en deux parties: une partie externe foncée forme le putamen, une partie interne, plus pâle, le pallidum, qui est divisée en deux par la lame médullaire interne (Encyclop. Sc. Techn.t.31970, p.734a).REM. 1. Pallidal, -ale, -aux, adj.Relatif au pallidum. Activité pallidale; noyau pallidal. [Les faisceaux efférents] sont constitués par les cylindraxes des grandes cellules pallidales, le pallidum étant le seul centre effecteur (Encyclop. Sc. Techn.t.31970, p.734a).Syndrome pallidal. Ensemble de symptômes liés à l'atteinte du pallidum, se traduisant cliniquement par la maladie de Parkinson et les syndromes parkinsoniens (d'apr. Garnier-Del. 1972). 2. Pallidectomie, subst. fém.Destruction du pallidum, en vue de supprimer les symptômes de la maladie de Parkinson. (Dict. xxes.). Prononc.: [pal(l)idɔm]. Pt Rob.: [-l-] ou [-ll-]; Lar. Lang. fr.: [-l-]. Plur. des pallidums. Étymol. et Hist. 1946 (Mounier, loc. cit.). Empl. spécialisé et subst. du neutre du lat. pallidus «pâle, blême, terne, peu lumineux», en raison de la couleur claire des segments, cf. 1893 Testut, Traité d'anat. hum., t.2, p.551: «constitution anatomique (du noyau lenticulaire) ... le segment externe a reçu de Burdach (Physiol., trad. fr., 1838) le nom de putamen; les deux autres segments, réunis ensemble, celui de globus pallidus». |