| PALISSAGE, subst. masc. A. − Action de palisser; résultat de cette action. Incessamment ils parlaient de la sève et du cambium, du palissage, du cassage, de l'éborgnage (Flaub., Bouvard, t.1, 1880, p.41): . C'est en adoptant le palissage vertical individuel de chaque pousse et en proportionnant la hauteur de l'espalier à la vigueur des souches que les chasselatiers de la vallée moyenne de la Garonne peuvent obtenir un feuillage bien réparti et ces grappes bien dégagées sur le cep qui font la renommée du chasselas doré de Moissac.
Levadoux, Vigne, 1961, p.108. B. − Appui, support servant à fixer les branches d'un arbre fruitier, d'un arbrisseau. Hauteur du palissage; palissage élevé. L'ouvrière (...) attache les astes de la vigne aux fils de fer du palissage (Brunet, Matér. vitic., 1909, p.151).Lorsque la végétation qui garnit le treillard est modérée, lorsque les pampres occupent l'ensemble du palissage tout en laissant librement circuler l'air et la lumière, les résultats sont parfaitement satisfaisants (Levadoux, Vigne, 1961, p.113). Prononc. et Orth.: [palisa:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1690 arboric. «action de palisser les arbres fruitiers» (La Quintinye, Instructions pour les jardins, I, p.505 d'apr. FEW t.7, p.526b; éd. 1740, t.1, p.446); 1812 «ce qui est palissé, ensemble palissé» (Mozin-Biber). Dér. de palisser*; suff. -age*. |