| PAILLOT1, subst. masc. A. − Vieilli. Petite paillasse servant à protéger de l'humidité la literie d'un lit d'enfant. Paillot de balle d'avoine. La literie prend l'air, des paillots, des couvertures déteintes (Zola,Nouv. contes Ninon,1874, p.183). B. − Région. et VITIC. Ados de terre formé entre les rangées de ceps par le premier labour (d'apr. Lar. encyclop.). Prononc. et Orth.: [pɑjo], [pa-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. A. 1334 «petite paillasse d'enfant servant aussi de siège» (Inventaire des biens ... hôtel de Quatremares ds Havard t.4, p.19b). B. 1721 vitic. (L. Liger, La Nouvelle Maison Rustique, t.2, p.435 d'apr. M.-R. Simoni-Aurembou ds R. Ling. rom. t.38, p.497, note 1). A dér. de paille*; suff. -ot*. B est peut-être une altération, à l'aide du même suff., de pailluel «mur de terre et de paille hachée» (1remoitié xiiies. ds T.-L.; suff. -iolu, -eul*), cf. a. pic. pailloleur «maçon qui construit un pailleul [mur de bauge, de terre mêlée avec de la paille hachée]» (1304 ds Gdf. Compl.) et d'autre part pailloter «garnir de torchis» et paillotage «mur de torchis» (1612 et xvies., ibid.). Bbg. Quem. DDL t.14. |