| PÉNIL, subst. masc. ANAT. Partie inférieure du ventre de la femme, constituant une éminence triangulaire, large et arrondie au-devant de l'os pubis. Synon. mont* de Vénus.J'ai remarqué, parmi les hommes, un grand nombre d'individus totalement dépourvus de barbe; les femmes ont aussi peu de poil au pénil et aux aisselles (Voy. La Pérouse, t.4, 1797, p.38).Prononc. et Orth.: [penil]. DG: ,,-nil, et, mieux, -ny'``. V. gril. Att. ds Ac. 1762 et dep.1835. Étymol. et Hist. Ca 1200 (Escoufle, 6858 ds T.-L.). Du lat. pop. *pectinīculum, cf. l'a. prov. penchinill «id.» (xiies., Marcabru, Poés. compl., éd. J.-M.-L. Dejeanne, p.185, XXXVIII, 27), dans un texte fr. penchenul «id.» (1570, Medecine de maistre Grimache, 185 ds Romania t.33, p.591), dimin. de pecten, -inis «peigne», d'où par la même évol. sém. que le gr. κ
τ
ε
ι
́
ς, κ
τ
ε
ν
ο
́
ς «pubis», dér. de pectere «peigner». |