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OTOLOGIE, subst. fém.
MÉD. ,,Ensemble des connaissances sur l'oreille et ses maladies`` (Méd. Biol. t.3 1972). En France, citons les écoles de Fleury, Michel Portmann, Wayoff et Bremond, qui ont donné à l'otologie française un élan indiscutable (Y. Guerrier, P. Mounier-Kuhn, Hist. des maladies de l'oreille, du nez et de la gorge, 1980, p.140).
Prononc. et Orth.: [ɔtɔlɔ ʒi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1793 (J.-F. Lavoisien, Dict. portatif de méd. d'apr. FEW t.7, p.445b). Comp. de oto-* et de -logie*.
DÉR. 1.
Otologique, adj.Qui a rapport à l'otologie. Chirurgie otologique. En utilisant les cas présentés par divers malades dans une clinique otologique, Jones, Stevens et Lurie (1940) ont constaté qu'en l'absence d'oreille moyenne, il y avait encore audition tonale par excitation électrique (Piéron, Sensation, 1945, p.185).− [ɔtɔlɔ ʒik]. − 1reattest. 1832 (Raymond); de otologie, suff. -ique*.
2.
Otologiste, otologue, subst.Spécialiste des maladies de l'oreille. La qualification d'oculiste, insuffisamment barbare, humilie ses prétentions: il est ophtalmologue. Il y a aussi des otologues (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p.42).Les physiciens qui (...) croient obtenir de l'acoustique seule les solutions phonétiques, ne se trompent pas moins que les laryngologistes et otologistes par leurs seuls examens cliniques (Arts et litt., 1935, p.50-4).− [ɔtɔlɔ ʒist], [-lɔg]. − 1resattest. a) 1899 otologue (Gourmont, loc. cit.), b) 1935 otologiste (Arts et litt., loc. cit.); comp. de oto-* et de -logue*, -logiste*.