| OSMONDE, subst. fém. BOT. Fougère des lieux humides (de la famille des Osmondacées), aux grandes feuilles lobées et sans dents, dont le sporange présente un épaississement en fer à cheval. C'est le monde primitif. Les herbes rudes, les osmondes, les houx piquants, les ronces et les épines y abondent, d'une densité telle que l'on pourrait y tailler des repaires ou des défilés, entre des murs vifs (Pesquidoux,Livre raison, 1928, p.207).L'Osmonde royale qui appartient à la famille des Osmondacées, a, non pas un anneau, mais une zone de déhiscence sur une face de son sporange (Plantefol,Bot. et biol. végét., t.2, 1931, p.218).REM. Osmondacées, subst. fém. plur.Famille de fougères du groupe des Filicales, dont le flanc du sporange présente des cellules épaissies en un anneau rudimentaire, à déhiscence transversale sur le flanc opposé. Seules les Osmondacées remontent au Permien; aucune des autres familles du groupe n'est connue avant le Jurassique (Bot., 1960, p.723 [Encyclop. de la Pléiade]). Prononc. et Orth.: [ɔsmɔ
̃:d]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Ca 1200 (La Naissance du Chevalier au Cygne, Elioxe, éd. E. J. Mickel, 1981). Orig. inconnue. |