| * Dans l'article "OMBELLE,, subst. fém." OMBELLE, subst. fém. A. − BOT. Mode d'inflorescence dans lequel les pédicelles insérés en un même point du pédoncule partent en faisceau et se développent sur une longueur égale pour disposer leurs fleurs dans un même plan, sur une même surface sphérique ou ellipsoïdale. Ombelle composée, principale, simple; ramifications secondaires d'une ombelle. Les fleurs [du persil des montagnes] sont blanches et forment des ombelles plates (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t.2, 1821, p.536).Une clarté tremblante qui d'instant en instant se faisait plus vive, se posait sur les ombelles des reines des prés, chargées d'eau (Moselly, Terres lorr., 1907, p.158): . ... les pelouses que nous préférions et dont profitait notre amour étaient toutes blanchies d'ombelles, les unes légères, les autres, celles de la grande berce, opaques et considérablement élargies. Vers le soir, elles semblaient, dans l'herbe devenue plus profonde, flotter, comme des méduses luisantes, libres, détachées de leur tige, soulevées par la brume montante.
Gide, Nourr. terr., 1897, p.211. ♦ Fréq. En ombelle(s).Ses feuilles [du cerfeuil] sont d'un vert pâle et ont leurs dernières divisions étroites, ovales et sinuées; ses fleurs sont en ombelles à l'extrémité des rameaux (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog.t.1, 1821, p.175). − P. anal. (de forme). Un pin parasol, au fût cannelé, arrondissant dans l'espace son ombelle maigre (Pesquidoux, Livre raison, 1925, p.103).Je songe à ces gracieux animaux (...) que l'oxygène trop raréfié oblige à pousser au dehors ces aériennes arborisations de branchies, ces ombelles de chair légères comme une gaze (Gracq, Beau tén., 1945, p.146).Novembre crachait menu sur l'asphalte où fleurissaient les ombelles noires des parapluies (H. Bazin, Bur. mariages, 1951, p.64). B. − TYPOGR. Astérisque à huit ou dix rayons, anciennement employé pour distinguer les articles. (Dict. xixeet xxes.). REM. Ombelliforme, adj.Qui a la forme d'une ombelle. À domicile, il [le Rentier] est terminé par des casquettes ombelliformes (Balzac, OEuvres div., t.3, 1840, p.209). Prononc. et Orth.: [ɔ
̃bεl]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1558 umbelles (J. du Bellay, Divers jeux rustiques ds OEuvres, éd. H. Chamard, 5, 11); 1690 ombelle (Fur.); 2. 1598 «parasol du doge de Venise» (J. de Villamont, Voy., livre 1, ch. 34, 182-3 ds Quem. DDL t.10); 3. 1752 typogr. (Trév.). Empr. au lat. umbella «ombrelle, parasol», dimin. de umbra «ombre, ombrage». Fréq. abs. littér.: 27. DÉR. 1. Ombellé, -ée, adj.Dont les inflorescences sont disposées en ombelles. Fleur ombellée. V. butome ex. 1.− [ɔ
̃bεl(l)e] et [-bele]. − 1reattest. 1797 (Bulliard Bot., p.127); de ombelle, suff. -é*. 2. Ombellule, subst. fém.,bot. Ombelle partielle constitutive d'une ombelle composée. Une ombelle secondaire, dite ombellule, dont chaque branche est terminée par une fleur (Plantefol, Bot. et biol. végét., t.1, 1931, p.481).− [ɔ
̃bεl(l)yl] et [-belyl]. − 1reattest. 1778 (Lamarck, Flore fr., no634, t.2, p.658); de ombelle, suff. dimin. -ule*. |