| OISELIER, -IÈRE, subst. ,,Celui, celle qui fait métier d'acheter ou d'élever des oiseaux puis de les vendre ou revendre`` (Duchartre 1973). Je m'arrêtai à la porte d'un oiselier. Une femme (...) offrait au marchand de lui vendre un canari avec sa cage (...). L'oiselier lui dit que son oiseau n'avait pas de valeur (Nerval, Filles feu, Angélique, 1854, p.523).Claude Delaborde, l'oiselier du quai de la Mégisserie (Sand, Hist. vie, t.2, 1855, p.97).Sous ses fenêtres, des perruches, des cacatoès (...), tout l'étalage en plein air d'un oiselier dont les cages empilées saluent le jour levant d'une rumeur de forêt vierge (A. Daudet, Sapho, 1884, p.326).Rem. Le fém., att. par les dict., est absent de la documentation. Prononc. et Orth.: [wazəlje], fém. [-jε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Martinet-Walter 1973 note respectivement [wazoe-], [-ə-], [-ø-] (7/6/3). Étymol. et Hist. xves. (Gloss. Lille, 30a ds T.-L.: auceps: oiselier). Dér. de oisel, forme anc. de oiseau*; suff. -ier*. |