| OING, subst. masc. Vx. Graisse utilisée pour oindre. (Dict. xixeet xxes.). ♦ Vieux oing. Graisse de porc fondue servant notamment à graisser les essieux de voiture. Elle aimait à rire avec les ouvriers comme son père, des gens propres qui ne suaient pas la graisse et le vieux oing (Huysmans, Soeurs Vatard, 1879, p.56). Prononc. et Orth.: [wε
̃]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1260 (Etienne Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, LXIV, p.163: li regratier i metent leur suif de tripes et leur remanans de leur oinz); 1495 oing (20 févr., Comptes d'ouvrages, viieSomme des mises, A. Tournai ds Gdf. Compl.). Du lat. unctum «huile pour frictionner, onguent», part. passé subst. au neutre de unguere «oindre». |