| OFFRANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst. masc. I. − Part. prés. de offrir*. II. − Adj. Qui offre (quelque chose à quelqu'un). Tu ne faisais pas peur, nature aux mains offrantes (Noailles,Coeur innombr., 1901, p.56). III. − Subst masc. Celui qui offre (quelque chose à quelqu'un). Il ne fit à la philosophie nulle déclaration de fidélité, aucune offrande, rien de ce qui eût signifié dualité entre apport et apporteur. Il fut l'offrande et l'offrant (Malègue,Augustin,t.1, 1933, p.104). − Le plus offrant. Celui qui fait l'offre la meilleure. Le prince loyal avait décidé, lui aussi, de vendre Thèbes au plus offrant (Anouilh,Antig.,1946, p.189). ♦ DR. [Dans les ventes aux enchères] Adjuger, vendre au plus offrant et dernier enchérisseur. Adjuger, vendre à qui fait en dernier l'offre la plus élevée. On livre cette arme terrible [le journal] au plus offrant et dernier enchérisseur, et les journalistes laissent faire (Augier,Effrontés,1861, p.300). Prononc. et Orth.: [ɔfʀ
ɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1310-40 adj. «libéral, généreux» (Jean de Condé, Le Dit du lévrier, 98 ds Dits et contes, éd. A. Scheler, t.2, 1, p.306); 2. 1365 le plus offrent (ap. Runk., p.64); 1384 [n. st.] au plus offrant et dernier enchérisseur (Ordonnances des rois de France, t.7, p.53). Part. prés. de offrir*. Fréq. abs. littér.: 705. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1275, b) 1246; xxes.: a) 1081, b) 591. |