| OFFERTE, subst. fém. RELIG., vieilli A. − Offertoire; procession de l'offrande. Un autre prêtre du canton avait remplacé l'abbé Roubiaux à l'offerte, et la procession continuait, et le bruit sec des sous tombant dans le plateau, quelquefois celui d'un baiser, se mêlait aux chants de la mort, aux invocations à la miséricorde, aux promesses de résurrection et d'éternité (R. Bazin, Blé, 1907, p.355).À l'offerte, baisement du crucifix par l'assistance (La Varende, Pays d'Ouche, 1934, p.188). B. − Don que font les fidèles au cours de la procession d'offrande. En outre de cette somme presque fixe dans le casuel, il y en a d'autres: il y a les oblations, les offertes à l'autel, il y a les quêtes, les mariages, les enterrements (Journ. offic., 28 nov. 1876, p.8752, 1recol. ds Littré Suppl. Add. 1877). Prononc.: [ɔfε
ʀt]. Étymol. et Hist. 1. 1317 «offre» (doc., Archives Nationales, JJ 55, fo25 rods Gdf.); 2. a) ca 1430 «offrande faite à Dieu» (A. Chartier, Livre de l'espérance, éd. Fr. Rouy, p.171); b) 1876 «offrande faite au prêtre par les fidèles» (J.O., supra); 3. 1558 «offertoire» (B. Des Périers, Nouvelles récréations et joyeux devis, 35, éd. K. Kasprzyk, p.158). Empr. au lat. médiév. offerta, part. passé subst. de offerre (v. offrir), att. aux sens de «donation pieuse» dep. 732 (Nierm.), de «offrande faite à Dieu» dep. 848 (Nov. gloss.), de «revenu paroissial provenant des offrandes des fidèles» dep. 1010 (ibid.). |