| OEUVRETTE, subst. fém. Petite oeuvre, production artistique de peu d'importance. En dehors de La Joie fait peur et du Chapeau d'un Horloger, deux charmantes oeuvrettes demeurées au répertoire de la Comédie-Française et du Gymnase, le théâtre de Mmede Girardin est ignoré du public (A. Daudet, Crit. dram.,1897, p.232).Cet échec fait réfléchir Wagner: il comprend qu'il n'est pas fait pour les oeuvrettes de cette sorte, «de la musique à la Adam», comme il dit. Puisqu'il lui faut de grands sujets, il choisit celui qu'a traité Bulwer Lytton dans un roman publié en 1835 (Dumesnil,Hist. théâtre lyr.,1953, p.137).Prononc.: [oevʀ
εt]. Étymol. et Hist. xiiies. oevrete «petite oeuvre» (Trad. en vers fr. du XIIIes. de l'épître de St Jerôme à Eustochium, publ. pour la 1refois [Annales Academiae Scientiarum Fennicae, BLX, 2] Helsinki, 1947 ds Neuphilol. Mitt., t.49, 1948, p.139); ca 1510 ouvrette (Fossetier, Cron. Marg., ms. Brux. 10512, VIII, IV, 30 ds Gdf.); à nouv. au xixes. 1876 «petite pièce de théâtre» (Journ. offic., 23 oct., p.7650, 2ecol. ds Littré Suppl.). Dimin. de oeuvre*; suff. -ette (-et*). Bbg. Hasselrot 1957, p.200. |