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OEDÉMATEUX, -EUSE, adj.
MÉDECINE
A. − Qui est de la nature de l'oedème. Engorgement, fibrome, gonflement oedémateux; congestion, infiltration, néphrite, tuméfaction, tumeur oedémateuse. Dans 350 cas, pas un phlegmon, pas un abcès, un peu de rougeur oedémateuse seulement à la suite des dernières inoculations (Pasteurds Travaux, 1886, p.408).Il se forme un noyau oedémateux persistant, qui atteint les dimensions d'une noix ou d'un petit oeuf (Garcin, Guide vétér., 1944, p.232).
B. − Atteint d'oedème. Pieds oedémateux. La jaunisse survient, et le foie s'engorgeant de plus en plus, le malade ne peut plus se coucher sur le côté gauche, et par degrés ses extrémités inférieures deviennent oedémateuses (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p.193).Si ces braves gens avaient pu se douter de ce qui se décidait là, certes, ils (...) se seraient enfuis à toutes jambes, s'ils n'avaient été oedémateux ou podagres (Borel, Champavert, 1833, p.216).
Prononc. et Orth.: [edematø], [ø-], fém. [-ø:z]. Martinet-Walter 1973 [e-]; [ø-], [oe-] (7/10). Att. ds Ac. dep. 1762, avec dès 1798 une mention invitant à prononcer é-. Étymol. et Hist. 1. 1549 «qui est de la nature de l'oedème» (Tagault, Inst. Chir., p.27 ds Gdf. Compl.); 2. 1721 «attaqué d'oedème» (Trév.). Dér. de oedème* d'apr. la forme du gr. ο ι δ η μ α, -α τ ο ς; suff. -eux*.