| OCCLUSIF, -IVE, adj. A. − MÉD. Qui se rapporte à l'occlusion ou qui réalise une occlusion. Pansement occlusif. Il arrive (...) que la douleur soit moins violente, mais diffuse à tout l'abdomen. Mais alors s'installe un véritable tableau occlusif avec arrêt absolu des matières et des gaz (Quillet Méd.1965, p.159): . Enfin une dernière éventualité est possible, (...) c'est celle d'une manifestation aiguë révélatrice. En règle, il s'agit d'un accident occlusif pour lequel le malade est admis d'urgence à l'hôpital.
Quillet Méd.1965p.168. B. − PHONÉT. [En parlant d'un phonème ou d'un son consonantique] Qui met en jeu une fermeture momentanée complète en un point du canal vocal, suivie d'une ouverture brusque. Des langues groupent leurs phonèmes occlusifs et fricatifs oraux en plusieurs séries: deux en français, trois en espagnol, quatre en sanskrit (Pottierds Langage,1968, p.301). − Emploi subst. fém. Les occlusives; occlusive sourde, sonore. Le français a six ordres de consonnes (occlusives et fricatives), chacun opposant sourde et sonore (Pottierds Langage,1968, p.301).Les occlusives sont les consonnes maximales. De toutes les occlusives, l'occlusive diffuse [p] qui représente le minimum d'énergie, et qui se rapproche le plus du silence, est la consonne maximale (Ling.1972). Prononc.: [ɔklyzif], fém. [-i:v]. Étymol. et Hist. a) 1876 bandage occlusif (Le Progrès méd., 22 juillet, p.547, 1èrecol. ds Littré Suppl. 1877); b) phonét. 1885 adj. et subst. fém. (G. H. de Meyer, Les Organes de la parole, trad. de l'all. par O. Claveau, p.221 et 230). Dér. sav. de occlusum, supin de occludere (occlure*); suff. -if*. |