| OCCISION, subst. fém. Tuerie, massacre. − Littér. ou dans le style arch. Puis les Armagnacs saccageaient tout, faisaient grande occision d'hommes, de femmes et d'enfants (A. France,J. d'Arc, t.2, 1908, p.2). − P. plaisant. ou dans le style burlesque. Les grandes émotions de la vie sont quelquefois produites par des causes imbéciles, l'occision d'un lapin, la prise d'une ablette, le gain d'une partie d'écarté: émotions qui avancent les maladies de coeur du chasseur, du pêcheur, du joueur (Goncourt,Journal, 1889, p.1031). Prononc. et Orth.: [ɔksizjɔ
̃]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. Ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 3946: Dès ore cumencet l'ocisiun des altres); 1remoitié du xiies. occisiun (Psautier Cambridge, 43, 22 ds T.-L.). Empr. au lat. occisio «meurtre», de occisum, v. occiseur. |