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NULLIFIER, verbe trans.
Rare. Annuler, rendre nul (v. ce mot I B 1 a); anéantir. Tout ce qu'il peut tenter à son égard est entaché d'un vice qui le nullifie. Il fait son temps à l'intérieur d'une sentence de pardon (Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p.74).
− DR. CONSTIT. (aux États-Unis). Abolir, anéantir. Nullifier une loi. (Dict. xixeet xxes.). En Amérique, d'après la Constitution, nous restons des États, donc nous ne pouvons pas ne pas être souverains, et si nous sommes souverains, nous avons le droit de critiquer, de rejeter, de nullifier les décisions de tout organe de la fédération à laquelle nous appartenons (Scelle, Fédéralisme eur., 1952, p.25).
Prononc.: [nylifje]. Étymol. et Hist. 1. 1801 se nullifier «devenir plus nul» (Mercier Néol., p.146); 2. 1834 «abolir une loi» (Boiste). 1 dér. de nul*; suff. -ifier* cf. le lat. nullificare «annihiler, anéantir»; 2 empr. à l'angl. nullify (1595 ds NED), même sens. Bbg. Quem. DDL t.1, 26.