| NON-RÉSIDENCE, subst. fém. Fait de ne pas résider dans le lieu normal de résidence. L'abus de non-résidence est aussi au grand détriment de la religion: un ministre va desservir en hâte deux ou trois églises le dimanche dans la campagne, ensuite se retire dans la ville voisine, où il disparoît pour huit jours (Chateaubr., Essai Révol., t.2, 1797, p.375).REM. Non-résident, -ente, adj. et subst.(Personne) qui ne réside pas en permanence dans un pays donné. Sont considérées comme non-résidents les personnes physiques ayant leur résidence habituelle à l'étranger ainsi que les personnes morales, françaises ou étrangères, pour leurs établissements à l'étranger (Banque1963).Environ la moitié des maisons réhabilitées ou neuves de l'île [de Ré] appartiennent à des estivants. Ces non-résidents n'ont pas voix au chapitre, la gestion municipale leur échappe (Le Monde,21 sept. 1984, p.2, col.4). Prononc. et Orth.: [nɔ
̃
ʀezidɑ
̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Av. 1679 (Retz, OEuvres, éd. A. Feillet et J. Gourdault, t.4, p.100). Comp. de non-* et de résidence*. |