| NOCHÈRE, subst. fém. TECHNOLOGIE A.− Conduite formée de deux ou trois planches assemblées et destinée à l'écoulement de l'eau d'un toit; p. ext., gouttière permettant l'écoulement d'un liquide quelconque. Lorsque la masse-cuite a acquis la consistance convenable; on la verse à l'aide d'une nochère de distribution dans des formes coniques en tôle galvanisée (Rouberty, Sucr., 1922, p.92). B. − Vitrage garni de plomb placé sur le toit d'un édifice. (Ds Lar. Lang. fr., Lexis 1975). Prononc.: [nɔ
ʃ
ε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1260 a. pic. nokere «gargouille» (Villard de Honnecourt, Album, éd. H. R. Hahnloser, 62 Mr. 3, p.165); début xives. nochiere (Pamphile et Galathée, 266 ds T.-L.); 2. 1390 pic. nockiere «gouttière» (Arch. Nord B 5714, fol. 9 ds IGLF); 1873 nochère (Avranchin, 30 nov. ds Littré Suppl.). Dér., à l'aide du suff. -ière (-ier*), de l'a. pic. noc «auge destinée à recevoir les eaux de pluie; gouttière» (dep. 1220, doc. Arch. de Douai ds Gdf. et T.-L.), du lat. vulg. *naucum, masc. tiré de *navica «petit bateau», dér. dimin. de navis «bateau» (v. noue2). |