| NEUROLOGIE, subst. fém. MÉDECINE A. − Partie de la médecine qui traite des maladies du système nerveux: . [Sicard] a doté la médecine d'une nouvelle technique d'exploration qui s'est avérée particulièrement fructueuse en neurologie, puisqu'elle a transformé le diagnostic des compressions de la moelle et de ce fait leur thérapeutique.
Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p.265. B. − Étude de l'anatomie et de la physiologie du système nerveux central. Synon. névrologie (s.v. rem. infra).Pende a un dessein plus limité. À l'endocrino-neurologie telle qu'il la définit et pense l'avoir fondée, il ne demande que de différencier les grands processus physiologiques de base sur lesquels s'échafaude la personnalité (Mounier, Traité caract., 1946, p.188). REM. Névrologie, subst. fém.,synon. désuet (supra B).Et quoique mes descriptions soient faites sur le cadavre, à l'exception de quelques détails de névrologie pour lesquels j'ai suivi Sabatier et Soemmering, elles ne diffèrent de celles de mes précédesseurs que par l'expression (Cuvier,Anat. comp., t.1,1805,p.XXI). Prononc. et Orth.: [nøʀ
ɔlɔ
ʒi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1691 «science qui étudie le système nerveux» (Th. Burnet, Le Tresor de la pratique de médecine, trad. du lat. en fr., III, 627 ds Quem. DDL t.3); 2. 1890 «science qui a pour objet les maladies du système nerveux» (A. France, Vie littér., p.102: La neurologie provoque et systématise des phénomènes nerveux dont l'étrangeté semble tenir du prodige). Comp. des élém. formants neuro-* et -logie*. Bbg. Arveiller (R.). Méd. et matière méd. In: [Mél. Straka (G.)]. Lyon-Strasbourg, 1970, t.2, p.182; R. Ling. rom. 1970, t.34, pp.179-185. |