| NANISER, verbe trans. BOT. Rendre nain. Plantes du Japon (...) remarquables par leur forme naine et tourmentée, qui donne une idée de l'art avec lequel les horticulteurs japonais savent naniser les plantes (Revue horticole, 16 janv. 1875, p.23 ds Littré Suppl. 1877).− P. anal. Un peuple peut être nanisé temporairement dans des conditions de vie défavorables, mais il augmente de taille dès que ces conditions s'améliorent (Haddon, Races hum., 1930, p.18). REM. 1. Nanifier, verbe trans.,synon.Sujet nanifié [un pin], âgé de cent cinquante ans (G. Nicholson, S. Mottet, Dict. pratique d'hortic. et de jard., Paris, Libr. des Sc. et des Arts, 1939, p.400).Longtemps, je suis resté sans comprendre pourquoi des hommes éprouvaient le besoin de nanifier des végétaux (Rustica, 7-13 oct. 1981, no615, p.11). 2. Nanisant, -ante, adj.Qui rend nain. On a classé les porte-greffes du pommier (...) en 4 groupes en fonction de leur vigueur: très nanisants; semi-nanisants; vigoureux et très vigoureux (Boulay, Arboric. et prod. fruit., 1961, p.79). Prononc.: [nanize]. Étymol. et Hist. 1875 bot. (Revue horticole, loc. cit.). Dér. de nain* d'apr. l'étymon lat.; suff. -iser*. |