| * Dans l'article "-URGIE,, élém. formant" -URGIE, élém. formant Élém. tiré du lat. urgia (gr. -ο
υ
ρ
γ
ι
α, de ε
́
ρ
γ
ο
ν « action, œuvre »), entrant dans la constr. de qq. subst. fém., signifiant « activité consistant à travailler (la matière désignée par le 1erélém.) ». V. hyalurgie (rem. 1 s.v. hyalo-), métallurgie, sidérurgie.REM. 1. L'élém. -urgie revêt un sens différent dans des empr. lat. (eux-mêmes du gr.).a) Fait ou art de réaliser (ce que désigne le 1erélém.). V. dramaturgie, liturgie, thaumaturgie.b)
Œuvre, opération (caractérisée par le 1erélém.). V. chirurgie, théurgie (d'apr. Cottez 1982).2. a) L'élém. -urge ne semble pas productif en fr. où les noms d'agents correspondant à l'activité exprimée par -urgie sont constr. par dér. fr. (en -ien ou -iste).b) Empr. au gr., v. démiurge, dramaturge, liturge, thaumaturge, théurge et aussi: Métallurge (de μ
ε
τ
α
λ
λ
ο
υ
ρ
γ
ο
́
ς), subst. masc.,rare, hist. gréco-romaine. Artisan (forgeron, fondeur, verrier) qui utilise le feu. Les métallurges, les théurges du feu, descendants des Cabires − honorés des Romains à l'instar des dieux − se répandirent à travers tout l'Empire (Caron, Hutin, Alchimistes, 1959, p. 107). Onomaturge (de ο
̓
ν
ο
μ
α
τ
ο
υ
ρ
γ
ο
́
ς), subst. masc.Celui qui fabrique des mots. C'est une grande chose que l'imposition des noms (...). Ce droit n'appartient qu'à un créateur de noms (onomaturge), c'est-à-dire, à ce qui semble, au seul législateur (J. de Maistre, Constit. pol., 1810, p. 90). Prononc.: [-yʀ
ʒi]. |