| * Dans l'article "MÉTALLOGRAPHIE,, subst. fém." MÉTALLOGRAPHIE, subst. fém. A. − CHIM. Étude des métaux. La métallographie microscopique donne des renseignements précieux sur la constitution des métaux (Ac.1935).L'importance fondamentale qu'a pris [sic] le microscope électronique dans de nombreux domaines de la science théorique ou appliquée, notamment en métallographie et en microbiologie (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 141).Une bonne partie de la métallographie contemporaine est fondée sur l'étude microscopique de la structure cristalline des métaux (P. Rousseau,Hist. techn. et invent., 1967, p. 304). B. − IMPR. Procédé de reproduction utilisant une plaque métallique. Senfelder avait étudié le principe de la métallographie et de la lithographie rotative qui était devenue d'un usage courant depuis les environs de 1880 (Prinet,Phot., 1945, p. 53). REM. Métallographe, subst. masc.a) Chim. Spécialiste de l'étude des métaux. Les chimistes et les métallographes ont recouru d'une façon de plus en plus fréquente à l'emploi des rayons X, surtout dans la période 1930-1940 (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 190).b) Impr. Ouvrier spécialiste du procédé de reproduction utilisant une plaque métallique. En appos. Les imprimeurs métallographes ont coutume de confectionner eux-mêmes leur préparation acide (Chelet,Lithogr., 1933, p.243). Prononc. et Orth.: [metal(l)ogʀafi]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1771 (Trév.: Métallographie. Ce mot signifie proprement la description des métaux; mais on le prend pour la connoissance, la science des métaux. Traité des Métaux. La Métallographie de Webster). Comp. sav. de métal* et de l'élém. -graphie*. Metallographie «traité ou description des métaux» est att. dès 1548 (A. Mizaud, Miroer de l'aer, p. 108). DÉR. Métallographique, adj.Relatif à la métallographie. a) [Correspond à supra A] En 1927, J. Orcel réalisa le premier photomètre à cellule photoélectrique adapté au microscope métallographique polarisant et permettant des mesures sur de petites plages cristallines (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 476).b) [Correspond à supra B] Les solutions alcooliques de chlorure cuivrique (...) n'ont reçu d'application que dans la technique métallographique (Gasnier,Dépôts métall., 1927, p. 425).− [metal(l)ogʀafik]. − 1reattest. 1824 (Ac. Suppl.); de métallographie, suff. -ique*. BBG. − Sculpt. 1978, p. 643. |