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MYRRHE, subst. fém.
Gomme résine aromatique exsudant du tronc de certains arbres d'Asie et d'Afrique, utilisée pour son parfum et ses propriétés antispasmodiques et stimulantes. Odeur, parfum de myrrhe; se parfumer de myrrhe. On emploie la myrrhe (...) dans les catarrhes bronchiques (Deschamps d'Avallon,Compendium pharm. prat., 1868, p.759).La myrrhe nuptiale! La funèbre myrrhe! Cela qui chez les anciens ne servait pas à la célébration d'un seul mystère seulement (Claudel,Père humil., 1920, iv, 2, p.560).V. aloës ex.3, benjoin ex.2, cinname ex. 1:
. C'est ainsi qu'autrefois, sous Augustus Caesar, Sont venus, présentant l'or, l'encens et la myrrhe, Les Rois Mages Gaspar, Melchior et Balthasar. Heredia,Trophées, 1893, p.92.
P. méton. Arbre qui produit cette gomme. Pays (...) où croît la myrrhe (Quinet,Ahasvérus, 1833, 3ejournée, p.198).Demeure comme un signe sur mon bras et comme un bouquet de myrrhe entre mes mamelles (Claudel,Corona Benignitatis, 1915, p.391).
Prononc. et Orth.: [mi:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Homon. mir, mire, formes de mirer et de mettre. Étymol. et Hist. Fin xes. mirra (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 347); ca 1100 mirre (Roland, éd. J. Bédier, 2958). Empr. au lat. murra, myrr(h)a «arbrisseau d'où provient la myrrhe; la gomme odorante qui en est tirée», gr. μ υ ́ ρ ρ α; André Bot., s.v. myrrha. Fréq. abs. littér.: 110.