| MYROPHORE, adj. Chargé, porteur de parfum(s). Les étoiles sont myrophores et palpitent de fièvre, chacun de leurs rayons qui ensemencent le cerveau de l'homme y porte un germe de destruction (Cendrars,Lotiss. ciel, 1949, p.208).− Emploi subst. masc. Mettez la vie en cercueil, est-ce la mort? Non, n'est-ce pas, mille fois non! C'est un redoublement de vie, une explosion, un éblouissement, un grouillement d'une véhémence telle que si le marbre du tombeau éclate sous la pression intérieure et se déchausse, se fend, s'éparpille et disparaît dans l'anonymat, les paquets des vers sont des myrophores, des pilules phosphorescentes (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p.205). Prononc.: [miʀ
ɔfɔ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1948 (Cendrars, loc. cit.). Formé des élém. myr(on)-, gr. μ
υ
ρ
ο-, de μ
υ
́
ρ
ο
ν «parfum» et -phore*. Cf. le gr. μ
υ
ρ
ο
φ
ο
́
ρ
ο
ς «qui porte des parfums». |