| * Dans l'article "MYL(O)-,(MYL-, MYLO-), élém. formant" MYL(O)-,(MYL-, MYLO-) élém. formant Élém. tiré du gr. μ
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λ
η «meule, dent molaire» et servant à constr. quelques termes de méd. et de zool. A. − MÉDECINE 1. ANATOMIE a) [Le mot constr. est un adj., le 2eélém. un suff.] :
myloïdien, -ienne. ,,Qui est voisin des dents molaires, qui s'y rapporte`` (Littré-Robin 1865). Ligne myloïdienne. Synon. usuel ligne oblique interne.Voir G. Gérard, Anat. hum., 1912, p.70. b) [Les mots constr. sont adj. et subst. masc.] :
α) [Le 2eélém. est un élém. formant fr.] V. mylo-glosse (s.v. -glosse).
β) [Le 2eélém. est un adj. fr.] :
mylo-hyoïdien,-ienne, mylohyoïdien, -ienne 1. (Muscle) qui s'étend de la face interne du maxillaire inférieur à l'os hyoïde. La mâchoire inférieure, tirée en bas et un peu en arrière par les muscles mylo-hyoïdiens (Cuvier, Anat. comp., t.3, 1805, p.101).Emploi subst. Y a-t-il un nerf de sensibilité? Il y en a un venant du mylo-hyoïdien (Cl. Bernard, Notes, 1860, p.148).2. Qui a rapport à ce muscle. Nerf, vaisseaux mylo-hyoïdien(s); artère mylo-hyoïdienne. Sillon mylo-hyoïdien ou gouttière mylo-hyoïdienne. ,,Sillon étroit, oblique en bas et en avant, situé sur la face interne du mandibule`` (Méd. Biol. t.3 1972). Ligne mylo-hyoïdienne. Ligne saillante sur la face postérieure du corps de la mandibule, de la partie médiane au bord antérieur de la branche montante, duquel elle forme la lèvre interne (d'apr. Méd. Biol. t.2 1971). Synon. ligne oblique interne. mylo-pharyngien oumylopharyngien .Muscle mylo-pharyngien. ,,Faisceau du muscle constricteur supérieur du pharynx qui se détache de l'extrémité postérieure de la ligne mylo-hyoïdienne`` (d'apr. Méd. Biol. t.2 1971). Emploi subst. Voir Cuvier, Anat. comp.,, t. 3, 1805, p.287. 2. STOMATOLOGIE. [Le mot constr. est un subst., le 2eélém. un élém. formant fr.] :
mylolyse , subst. fém.,,Perte de substance intéressant les couronnes dentaires`` (Méd. Biol. t.2 1971). Synon. lacune cunéiforme. B. − ZOOL. [Le mot constr. est un subst., le 2eélém. un élém. formant fr.] :
Vitalité et hist. Élém. peu productif. À l'exception de mylolyse (1963 Lar. encyclop.), tous les termes ont été formés au xixes. mylodon (1842 Cottez 1980), mylo-hyoïdien (1868 Littré). Prononc. et Orth.: [milo] ou en syll. inaccentuée [-ɔ-]. Soudés: myloïdien, mylolyse, mylodon; soudés ou avec trait d'union: mylo-hyoïdien, mylo-pharyngien ou mylopharyngien.mylodon , subst. masc.Mammifère géant fossile du continent américain, appartenant à la famille des Édentés. La découverte de parties momifiées de certaines espèces dans les habitats amérindiens datant d'environ 9 000 ans a permis de constater que la peau des Mylodon était bourrée d'ostéodermes, mais portait également des poils (Zool., t.4, 1974, p.991 [Encyclop. de la Pléiade]). Rem. Constr. sur μ
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λ
ω
ν «moulin», dér. de μ
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λ
η: Mylonite, subst. fém., minér. ,,Roche, souvent métamorphique, due à des processus de broyage assez poussés des éléments cristallins`` (De Mich. 1972). Mylonitisation, subst. fém., dér. Processus naturel qui aboutit à la formation d'une roche du type de la mylonite. Les roches ayant subi l'action des forces tectoniques sont souvent caractérisées par une finesse extrême du grain, résultat du broyage et de la mylonitisation (Brajnikov, Pétrogr. et rayons X, 1936, p.33). |