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MUTUALISTE, adj. et subst.
DR. SOC.
A. − Adj. Qui relève du mutualisme (v. ce mot A); qui est fondé sur la mutualité (v. ce mot B). Idée, mouvement, société mutualiste. Une autre catégorie d'associations est importante par son rôle de formation professionnelle et d'entraide mutualiste (Jocard, Tour. action État, 1966, p.68).Importance croissante du travail administratif des oeuvres mutualistes (Traité sociol., 1967, p.496):
. ... dans cette ordonnance, la Sécurité Sociale apparaissait comme un ensemble de caisses à compétence générale financées par des cotisations professionnelles patronales et ouvrières, et dont la gestion, sous réserve de la tutelle de l'État, devait faire une large place aux principes mutualistes. Réforme Séc. Soc., 1968, p.4.
B. − Adj. et subst.
1. (Personne) qui adhère au mutualisme (v. ce mot A). Fête des mutualistes qui vont à Chêne (Michelet, Journal, 1854, p.277).
2. (Personne) qui fait partie d'une mutuelle. Les associations ouvrières (...) sont autorisées à subvenir (...) aux frais d'études de ceux des fils de syndiqués, de mutualistes et de coopérateurs dont un examen aura démontré l'aptitude (Jaurès, Armée nouv., 1911, p.553).
− Emploi adj. Qui est employé dans une mutuelle, qui exerce ses fonctions dans le cadre d'une mutuelle. Pharmacien mutualiste. La suspension de sept chirurgiens mutualistes par le conseil de l'Ordre ouvre un vaste débat entre la «médecine libre» et la «médecine sociale» (Le Monde, 19 janv. 1952, p.4, col.1-2).
Prononc. et Orth.: [mytɥalist]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1824 «celui qui s'est constitué actionnaire d'une société mutuelle» (Raymond); 1907 adj. «qui est fondé sur la mutualité» (Nouv. Lar. ill. Suppl., s.v. mutualité). Dér. sav. de mutuel*; suff. -iste*. Bbg. Dub. Pol. 1962, p.349.