| MUSQUER, verbe trans. Parfumer avec du musc. Musquer une peau, des gants (Ac.). ♦ P. métaph. Les langues sont des créations spontanées (...) Elles ont par elles-mêmes un goût robuste de terroir: on ne gagne rien à les musquer (A. France,Vie littér.,1890, p.213). − Emploi pronom. réfl. Scholl est venu aujourd'hui. De sa liaison avec Doche, il n'a gagné qu'une chose: c'est de se musquer au point d'entêter ses amis (Goncourt,Journal,1858, p.572). Prononc. et Orth.: [myske], (il) musque [mysk]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Av. 1571 «parfumer» (J. Yver, 527 ds Littré); 2. 1611 «parfumer au musc» (Cotgr.). Dér. de musc*; dés. -er. |