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MUSEROLLE, subst. fém.
A. − HIPP. Pièce de harnais, partie de la bride du cheval qui passe sur le chanfrein, servant à empêcher l'animal d'ouvrir la bouche. L'homme regardait la tête du cheval et son harnais, qui était très élégant: le frontal, le montant et la muserolle étaient incrustés d'argent (Giono, Hussard, 1951, p.62).Fanfan (...) la langue dépassant par un coin de la bouche serrée par le filet surmonté d'une muserolle en peau de mouton (Vialar, Brisées hautes, 1952, p.11).
B. − ARCHÉOL. Pièce de l'armure du cheval qui protège le chanfrein, les naseaux et la bouche. Museroles de fer ouvragé aux XVIe-XVIIesiècles (Lar. 20e, Lar. encyclop.). Sur la cheminée (...) se dressait (...) une armure de cheval, avec le chanfrein à vue, la muserolle (A. France, Anneau améth., 1899, p.97).
Prononc. et Orth.: [myzʀ ɔl]. Att. ds Ac. dep. 1762. Littré, Rob., Lar. Lang. fr.: -rolle; DG: -rolle, role; Lar. encyclop.: -role. Étymol. et Hist. 1593 (De La Broue, Preceptes, I, 44 ds Gdf. Compl.). Empr. à l'ital. museruola «partie de la bride du cheval placée au-dessus du nez» (xves. d'apr. DEI), dér. de muso, v. museau.