| MOUILLADE, subst. fém. A. − TECHNOL. ,,Opération qui consiste à mouiller les feuilles sèches de tabac pour les amollir et les assouplir, afin de pouvoir les mettre en manoques et en balles, avant de les livrer à l'entrepôt`` (Fén. 1970). De ces ateliers, les feuilles [de tabac] sont portées à la mouillade (Wurtz,Dict. chim.,t.3, 1878, p.181). B. − Rare et vieilli 1. Fait de se faire mouiller par la pluie. Nous n'avons pu faire qu'une promenade cette semaine. Hier, nous en avons essayé une en mer et nous avons été trempés. Cette mouillade, jointe à un mal de ventre, m'avait assombri (Flaub.,Corresp.,1875, p.274). 2. Synon. de mouillette (v. ce mot A 1).Delestang, d'un air tranquille, trempait de longues mouillades dans son café au lait (Zola,E. Rougon,1876, p.178). Prononc.: [mujad]. Étymol. et Hist. 1765 sens A supra (Encyclop. t.15, p.789a). Dér. de mouiller*; suff. -ade*. |