| MONOCYTE, subst. masc. BIOL. Variété de leucocyte mononucléaire de grande taille, provenant du monoblaste. Les leucocytes à plusieurs noyaux ressemblent à des amibes. Les lymphocytes rampent plus lentement, comme de petits vers. Les plus grands, les monocytes, sont de véritables pieuvres qui, en outre de leurs bras multiples, sont entourées d'une membrane ondulante. Ils enveloppent des plis de cette membrane les cellules et les microbes, dont ensuite ils se nourrissent avec voracité (Carrel,L'Homme,1935, p.86).Prononc.: [mɔnɔsit]. Étymol. et Hist. 1931 (Garnier et Delamare, Dict. des termes techn. de méd., 10eéd. ds Quem. DDL t.20). Formé de mono(nucléaire)* et de (leuco)cyte*; cf. antérieurement all. monozyt (Pappenheim et Ferrata, 1910, Folia Haematologica, X, 1, 81 d'apr. NED. Suppl.2) et angl. monocyte 1913, ibid. DÉR. Monocytose, subst. fém.Augmentation du nombre des monocytes dans le sang, caractéristique de divers états infectieux. L'étude de la formule hémoleucocytaire, montrait après un stade de leucocytose et de polynucléose, un stade de mononucléose et d'éosinophilie. Les travaux des Américains ont montré depuis qu'il y avait, en même temps que la polynucléose, une monocytose représentant en réalité le vrai processus tuberculeux (Ce que la Fr. a apporté à la méd.,1946, p.103).− [mɔnɔsito:z]. − 1reattest. 1931 (Garnier et Delamare, loc. cit.); de monocyte, suff. -ose*. |