| * Dans l'article "MOLLASSE2, MOLASSE,, subst. fém." MOLLASSE2, MOLASSE, subst. fém. GÉOL., BÂT. A. − Grès calcaire ou argileux, blanc, rouge ou verdâtre, durcissant à l'air, que l'on utilise comme pierre à bâtir. Les roches tertiaires forment d'excellentes pierres à bâtir. En Suisse, la plupart des villes sont bâties avec un grès tertiaire, facile à tailler au moment de son extraction, qui durcit ensuite et qu'on appelle molasse (Boule, Conf. géol., 1907, p.174).L'ensemble a la couleur de l'argile sèche. C'est une sorte de molasse roussâtre rongée par les pluies, travaillée par le vent, usée par les pieds des hommes (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p.76). B. − Veine terreuse qui constitue un défaut dans la pierre à bâtir. Certaines pierres (...) sont coupées de veines terreuses dites mollasses qui, en se dissolvant provoquent également l'éclatement de la pierre (Bourde, Trav. publ., 1928, p.92). Prononc. et Orth.: [mɔlas]. Ac. 1935: mollasse; Rob., Lar. Lang. fr.: -ll- ou -l-. Étymol. et Hist. 1669 mollasse (Widerhold); 1671 pierre molasse (Pomey); 1779 mollasse et molasse (H. B. de Saussure, Voy. Alpes, t.1, p.XXII, p.39). Terme d'orig. franco-prov., att. en Suisse Romande dès le xves. (1410 en lat. médiév., av. 1630 pierres molasses ds Pierreh. 1926) et qui est prob. de même orig. que mollasse1* (FEW t.6, 3, p.51b) mais a été rapproché du franco-prov. mole correspondant au fr. meule* à cause de l'usage qu'on peut faire de ce type de pierre lorsqu'il s'agit d'une variété de grès (cf. Pierreh. 1926). DÉR. Mollassique, molassique, adj.Qui est fait de mollasse. Dépôt mollassique. C'est le lac qui lia tout naturellement les intérêts de la haute montagne à ceux du plateau mollassique (Brunhes, Géogr. hum., 1942, p.277).− [mɔlasik]. − 1reattest. 1874 (Lar. 19e); de mollasse2, molasse, suff. -ique* STAT. − Mollasse1 et 2. Fréq. abs. littér.: 35. BBG. − Gohin 1903, p.332. |