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MITHRIAQUE, adj. et subst.
HIST. DE LA RELIG.
I. − Adj. Relatif à la divinité Mithra, au mithriacisme. Culte, religion mithriaque; prêtre mithriaque. Il s'attache surtout à l'initiation mithriaque, dont il fait un parallèle assez suivi avec celle de Christ, et qui ne lui ressemble tant que parce qu'elle en est une secte (Dupuis,Orig. cultes,1796, p.338).Au milieu de la nef jaillissait encore la source mithriaque, comme dans le premier antre consacré à Mithra par Zoroastre, «fleuri et arrosé d'une source» (Montherl.,Bestiaires,1926, p.573):
−. ... l'espèce de tiare de sparterie rouge et jaune dont ils étaient coiffés et les caparaçons de toile blanche qui les enveloppaient en manière de chemise (...) leur donnaient un air fort mithriaque et fort majestueux. Gautier,Fracasse,1863, p.45.
II. − Emploi subst. Adepte du culte de Mithra, du mithriacisme. Nous soutenons que vos évangiles mêmes ne sont que les livres des mithriaques de Perse, et des esséniens de Syrie (Volney,Ruines,1797, p.202).L'épanouissement de la tradition avec les gnostiques, les néo-platoniciens, les néo-pythagoriciens, les mithriaques et les orphiques. La forme initiatique en était les Mystères d'Éleusis et les mystères orphico-pythagoriciens (Naudon,Fr.-maçonn.,1963, p.75).
Emploi subst. fém. plur. Fêtes et mystères dédiés à Mithra et au soleil, chez les Romains. (Dict. xixeet xxes.).
REM.
Mithriaste, adj. et subst.,hapax, var. Le clergé mithriaste avait reproché aux chrétiens nombre d'emprunts, entre autres d'avoir plagié, dans leur «purification par le sang de l'agneau», la purification par le sang du taureau. Les chrétiens, persécuteurs à leur tour sitôt qu'ils avaient eu le pouvoir, avaient mis à mort les mithriastes (Montherl.,Bestiaires,1926p.513).
Prononc.: [mitʀi(j)ak]. Étymol. et Hist. 1721 mithriaques subst. fém. plur. «fêtes romaines en l'honneur de Mithra» (Trév.); 1765 fêtes mithriaques (Encyclop.). Du lat. mithriacus «mithriaque», de Mithra, divinité indo-iranienne, figure centrale d'une religion à mystères qui a pénétré dans l'empire romain au dernier quart du Ier s. après J.-C., en partic. sous l'image de la tauroctonie (cf. Stace, Thébaïde, I, 719 sqq.). Fréq. abs. littér.: 18.