| * Dans l'article "MISCELLANÉES,, subst. fém. plur." MISCELLANÉES, subst. fém. plur. Littér. Recueil d'écrits divers, littéraires ou scientifiques. M. Villemain aussi a, depuis peu, redoublé de mélanges littéraires, et il a prodigué ses miscellanées brillantes (Sainte-Beuve,Caus. lundi,t.6, 1851-62, p.160).− P. anal. J'ai pris l'habitude de faire tous les soirs le relevé de mes tablettes sur de petits carrés de papier (...). Je jette pêle-mêle dans un carton toutes ces bribes, dont je me sers ensuite pour composer mes articles hebdomadaires. Pressé par le tems (...), je vais aujourd'hui puiser au hasard dans ces miscellanées (Jouy,Hermite,t.2, 1812, p.148). Rem. 1. Au sing., rare et vieilli. a) Synon. de mélange. Un miscellanée de faits détachés qui intéressent la pharmacie pratique (Dorvault, Officine, 1844, p.VII). b) [Chez Chateaubriand] Mélange (de nourriture). Sa maîtresse lui apporte [au gondolier] dans une gamelle une miscellanée de légumes, de pain et de viande (Mém., t.4, 1848, p.357). 2. Au xixes., miscellanées était gén. considéré comme masc. REM. Miscellanea, subst. masc. plur.[Forme lat.] Toutes les pièces qui composent des fonds de miscellanea non catalogués (Langlois, Seignobos,Introd. ét. hist.,1898, p.17). Prononc. et Orth.: [mis(s)εl(l)ane], [-s(s)ela-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1578 [date d'éd.] (en parlant de l'ouvrage de Politien) (La Cité de Dieu, trad. G. Hervet I, 205b, E ds Rom. Forsch. t.32, p.106). Empr. au lat. miscellanea, proprement «choses mêlées», neutre plur. substantivé de l'adj. miscellaneus «mêlé, mélangé», dér. de miscellus «id.» (de miscere «mêler, mélanger»). |