| * Dans l'article "MIS(O)-,(MIS-, MISO-), élém. formant" MIS(O)-,(MIS-, MISO-) élém. formant Élém. tiré du gr. μ
ι
σ(o)-, de μ
ι
σ
ε
ι
̃
ν «haïr, détester», μ
ι
́
σ
ο
ς «haine», entrant dans la constr. de qq. termes sav., princ. des subst., exprimant une attitude d'hostilité à l'égard de pers. ou de choses dans des domaines touchant à la psychol. soc., à la psychopathol. et à la psychiatrie (aversion morbide), ou une tendance d'esprit systématique de répulsion à l'égard de quelque chose en philos.; il signifie «haine de, aversion pour; qui hait» (ce que désigne l'élém. qui suit); le 2eélém. est un élém. ou un subst. d'orig. gr. V. misogame, misogamie (s.v. -game A), misonéisme et aussi:misandre (-andre, du gr. α
̓
ν
η
́
ρ «homme»), adj. et subst. fém.,,(Femme) qui a une hostilité manifeste à l'égard des hommes, qui manifeste de la haine pour le sexe masculin (attitude symétrique de la misogynie masculine)`` (Rob. Suppl. 1970). Dans ce joli mouvement de menton, dans la vacillante fermeté de ce regard auréolé de blanc, il y avait tant de lucidité, de courage, de noblesse, de quoi vous rendre «misandre», oui, c'est le mot, rarement employé, il est vrai (Le Monde, 22mai1974, p.27, col.6). Misandrie , subst. fém., dér. Aversion morbide pour le sexe masculin. Le personnage de l'amant (...) le personnage du fils, tous deux intelligemment libres et respectueux d'autrui, empêchent toute misandrie primaire (Le Nouvel Observateur, 13avr.1974, p.63, col.3). Rem. 1. À noter aussi les empr. au gr.: misanthrope, misogyne, misogynie, misologie, misologue. 2. Miso- correspond sémantiquement à l'élém. -phobe/-phobie comme en témoigne la synonymie: misonéisme/néophobie, misandrie/androphobie (d'apr. Dupré 1972); il semble peu productif. Prononc. et Orth.: [mizo-] ou, en syll. inaccentuée, [-ɔ-]. Mots constr. soudés: misogamie, misogyne, misologie, etc. |