| MIROITEMENT, subst. masc. Reflet changeant de (ce qui miroite). Miroitement de l'eau, du satin. Les blanches scintillations des diamants (...) et l'éclat doux des perles accompagnant les visages se mêlaient au miroitement des anneaux d'or (Flaub., Éduc. sent., t.1, 1869, p.204).Avec le miroitement à l'infini de ses fenêtres grandes ouvertes, la caserne avait l'air de flamber au soleil (Courteline, Train 8 h 47, 1888, 1repart., 1, p.10).La fine sculpture méplate des panneaux, le miroitement de l'ébène poli, sont la seule parure de ces meubles sévères (Viaux, Meuble Fr., 1962, p.66).Prononc. et Orth.: [miʀwatmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1622 (La Chasse au vieil grognard, éd. E. Fournier, Variétés historiques et littéraires, t.3, p.30). Dér. d'un inf. *miroiter reconstitué d'apr. miroité*, l'usage d'un tel verbe n'étant att. que plus tard (v. miroiter étymol. et hist.); suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér.: 85. |