| MINORATION, subst. fém. A. − MÉD., PHARM., vx. Action de purger (cf. Littré-Robin 1865). B. − Évaluation d'une chose inférieure à sa valeur réelle. Minoration des bénéfices. La tromperie sur le poids, par la «minoration» consciente de la tare, est également en honneur parmi les trafiquants malhonnêtes (L'Œuvre, 16 sept. 1941). Prononc.: [minɔ
ʀasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1370 méd. (Guy de Chauliac, Guidon d'apr. Sigurs, p.66); 1765 (Encyclop. t.10); 2. 1903 comm. «action de minorer» (Nouv. Lar. ill.). Dér. de minorer*; suff. -(a)tion*; cf. le b. lat. minoratio, -onis «diminution, amoindrissement» (ives.), formé sur le supin minoratum de minorare, v. minorer. L'angl. minoration «diminution» est att. dep. 1607 ds NED. |