| MILLEROL(L)E,(MILLEROLE, MILLEROLLE) subst. fém. Unité de capacité, utilisée pour le commerce de l'huile et du vin, qui valait environ soixante litres. Les huiles lampantes (...) valent 61 francs la millerole de 58 kilogrammes et demi (Journal officiel,3 sept. 1872,p.5820 ds Littré).Un vigneron auquel il avait acheté cinquante millerolles de vin (Zola, Conquête Plassans,1874, p.1190).Prononc. et Orth.: [milʀ
ɔl]. Littré: millerolle, ,,vase de terre vernissé employé pour l'huile d'olive`` mais: millerole ,,mesure pour l'huile``; Lar. Lang. fr.: -role. Étymol. et Hist. 1. 1544 milherole «mesure de capacité pour le vin» (Extrait des registres des délibérations du conseil de la ville de Toulon, Reg. B., no10 ds Champollion-Figeac, Doc. hist. inédits, t. 3, p.541); 1679 «mesure de capacité pour la vente des vins et des huiles d'olive, équivalant à soixante six pintes de Paris» (J. Savary, Le Parfait négociant, d'apr. FEW t. 23, p.219b); 2.1790 «vase de terre vernissé dans lequel les savonniers mettent l'huile d'olive» (Encyclop. méthod., Arts et métiers mécaniques, t. 7, p.239). Terme empr. au prov.; l'a. prov. milherola, att. dep. 1325 (Pansier, cf. aussi lat. médiév. millarola, meillarola à Marseille dep. le xiiies. selon Nierm.) est d'orig. obsc. (FEW t. 23, p.219b). |