| * Dans l'article "MICROPHONE,, subst. masc." MICROPHONE, subst. masc. Appareil qui transforme les ondes sonores en vibrations électriques, constitué généralement d'un système de membranes très sensible (plaque magnétique ou cristalline) dont les vibrations sont transmises à une armature métallique fixe reliée par un fil ou une antenne à un amplificateur. Microphone à bobine, à charbon, à ruban; microphone directionnel, omnidirectionnel; microphone électronique, piézo-électrique, téléphonique, thermique. L'inconvénient du commutateur est que, si on oublie de le remettre en position d'appel après la conversation, la pile du microphone continue à s'user en pure perte (A. Leclerc, Télégr. et téléph.,1924, p. 156).Le microphone enregistreur, la matière du disque, la pointe et le microphone émetteur étant parfaits, un enregistrement qui sonne mal doit être imputé à l'écriture même de la musique (G. Migot, Lex. termes mus.,1935, p. 50):Les microphones utilisés doivent être à la fois beaucoup plus sensibles et plus fidèles que les microphones employés en téléphonie. En effet, on demande seulement au téléphone une reproduction intelligible de la parole. Dans nos techniques l'intelligibilité ne suffit pas; on doit reproduire les sons avec tous leurs caractères, toutes leurs qualités.
Arts et litt.,1935, p. 40-4. − En partic., dans le domaine de la radio, de la télév., du spectacle.Microphone mobile tenu par un présentateur ou fixé sur un pied ou à une perche servant aux prises de son en direct. Synon. micro.Microphone de boutonnière. Aspergés d'eau, les pieds dans la sciure, ils n'attendent que le moment de se précipiter l'un sur l'autre; le speaker, une rose jaune à la boutonnière, microphone à la main, présente les deux champions poids lourds (Morand, Londres,1933, p. 148).La technique du son nous conduisit à une solution d'une grande pureté; les sons directs (orateurs, chanteurs, orchestre et tous autres bruiteurs) étaient enregistrés par des microphones, placés au-dessus de la scène (Gds cour. pensée math.,1948, p. 487). ♦ P. méton., dans le domaine radiophonique.Synon. de radio, radiodiffusion.La fédération nationale accueille volontiers des œuvres écrites pour le microphone (Annuaire radio,1933, p. 88).Un réel avenir s'ouvre au dramaturge du microphone et nous réserve des surprises que nul ne peut prévoir (Cocteau, Foyer artistes,1947, p. 64). Prononc. et Orth. : [mikʀ
ɔfɔn]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1721 « instrument qui augmente l'intensité des sons, de manière à les rendre perceptibles » (Trév.); 2. 1878 « instrument qui transforme les vibrations sonores en oscillations électriques » (Annales de chim. et de phys., 5esérie, t. 13, p. 570). Empr. à l'angl. microphone, att. au sens 1 dep. 1683 (NED), au sens 2 dep. 1878 (ibid.), comp. de micro- (fr. micro-*) et de -phone (fr. -phone*). Fréq. abs. littér. : 15. DÉR. Microphonique, adj.Relatif au microphone. Capsule, circuit microphonique; installation microphonique. La liaison entre transducteurs est assurée par un circuit électrique plus ou moins complexe, qui recueille l'énergie aux bornes microphoniques et la transmet, non sans la déformer tant soit peu, aux bornes des haut-parleurs (Matras, Radiodiff. et télév.,1958, p. 19).Courant microphonique. Courant électrique naissant d'un microphone et porteur des ondes sonores qui l'ont impressionné. [En radiophonie], on ne doit travailler qu'avec des courants microphoniques faibles, donc avec des ondes sonores peu puissantes (J. Mercier, Radio-électr.,1937, p. 323).Effet microphonique. ,,Effet dû à l'action des vibrations émises par un haut-parleur sur les lampes des amplificateurs qui l'excitent. Il donne au signal sonore une résonnance déplaisante`` (Arnaud 1966). − [mikʀ
ɔfɔnik]. − 1reattest. 1886 (L. Figuier, Les Grandes inventions mod., 567 ds Quem. DDL t. 15 : transmetteur microphonique); de microphone, suff. -ique*; cf. l'angl. microphonic, de même sens que le fr., att. dep. 1878 (NED). BBG. − Mack. t. 1 1939, p. 142, 239, 278 − Quem. DDL t. 15 (s.v. microphonique), 22. |