| MEZZO-TERMINE, subst. masc. Vx. Compromis, milieu, moyen terme. Adopter, proposer un/des mezzo-termine. Il proposa, comme un mezzo termine qui pouvait tout concilier, un mariage secret bien en règle (Sue,Myst. Paris, t.2, 1842, p.193).Il n'y a pas de mezzo termine avec les femmes; on est un monstre, ou le meilleur des pères (Balzac,Ptes mis.,1846, p.37).− En emploi adj., rare et littér. À mi-chemin. C'est [Lamartine] un poète mezzo-termine, entre les romantiques et les classiques, mais plus près des derniers (Stendhal,Corresp.,1823, p.296). Prononc. et Orth.: [mεdzotε
ʀmine], [me-]. Att. ds Ac. 1762-1878. Sans trait d'union ds Balzac, loc. cit. Inv. selon Ac., Littré, Rob. et Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1689 (Mmede Sévigné, lettre 31 août à Mmede Grignan ds Corresp., éd. R. Duchêne, t.3, p.682). Expr. ital. att. au sens de «compromis, accommodement» dep. ca 1650 (V. Siri ds Batt.), signifiant proprement «moyen terme» (v. ces mots). Bbg. Boulan 1934, p.39. |