| MÉSEL, subst. masc. Vx, littér. Lépreux. Pierre de Craon! Ce ladre, Ce mésel! Ce voleur! (Claudel, Annonce, 1912, IV, 2, p. 120).Rem. Certains dict. (Littré, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., Quillet 1965) donnent le fém. méselle «lépreuse». REM. Mésellerie, subst. fém.,vx. ,,Lèpre. Léproserie`` (Lar.19e, Nouv. Lar. ill.). Prononc.: [mezεl]. Étymol. et Hist. Ca 1170 adj. (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 205); ca 1175 subst. (Chronique ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 15563). Du lat. misellus «pauvre», dimin. de miser «misérable, malheureux». Cf. en lat. médiév. misellus «lépreux» (av. 1156 ds Nov. gloss.). |