| MARINGOUIN, subst. masc. Cousin ou moustique des pays chauds et du Canada. D'innombrables moustiques et maringouins tourbillonnaient dans l'air brûlant de l'après-midi (Hémon, M. Chapdelaine, 1916, p. 91).− P. métaph. [Les critiques jaloux] Maringouins qui vous font d'importunes blessures (Pommier, Crâneries, 1842, p. 172). Prononc. et Orth.: [maʀ
ε
̃gwε
̃]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1566 Maringon, cité comme mot indigène (Le Challeux, Discours et histoire de ce qui est advenu en la Floride, en l'an 1565, p. 16-17 ds Arv.); 1609 [éd.] marigoin (M. Lescarbot, Histoire de la Nouvelle-France, livre III, chap. 10, p. 716); 1614 [éd.] Maringouin, cité comme mot indigène (Claude d'Abbeville, Histoire de la mission des Pères Capucins en l'isle de Maragnan, fo255). Empr. au tupi et guarani marui, maruim, mbarigui «id.»; cf. König, p. 145. Fréq. abs. littér.: 15. Bbg. Arv. 1963, p. 333. _ Boulan 1934, p. 206. |