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MARÉCHAL(-)FERRANT,(MARÉCHAL FERRANT, MARÉCHAL-FERRANT) subst. masc.
[P. ell. maréchal] Artisan dont le métier est de fabriquer des fers et de ferrer les chevaux et autres animaux de trait. Le maréchal laissait à petits coups pesants et clairs retomber son marteau sur l'enclume. Il regardait, en l'approchant de son tablier de cuir, le morceau de fer qu'il avait travaillé (Alain-Fournier,Meaulnes,1913, p. 21):
. Le maréchal-ferrant avait la bonté de s'arranger pour ferrer un cheval juste comme on découvrait enfin son invisible atelier. Et l'on éprouvait la satisfaction intellectuelle de constater que l'odeur de corne brûlée, spécialité de La Borie des Saules, venait bien de là. Malègue,Augustin,t. 1, 1933, p. 34.
− En partic. Ancienne fonction militaire dans la cavalerie. Dans ce temps, les maréchaux-ferrants des hussards avaient aussi ces favoris et la queue nouée derrière en forme de perruque; je pense que le parrain voulait leur ressembler (Erckm.-Chatr.,Hist. paysan,t. 1, 1870, p. 30).Le charron [avait] allumé sa forge, le maréchal cloué un fer à sa devanture et rédigé l'enseigne: Nicolas, ex-maréchal ferrant du 23edragons (Adam,Enf. Aust.,1902, p. 255).
Prononc. et Orth.: [maʀeʃalfε ʀ ɑ ̃], [-fe-]; plur. [maʀeʃ ο-]. Plur. des maréchaux-ferrants. Att. ds Ac. 1935. Auparavant, dans le corps de l'article: mareschal (puis maréchal) ferrant, sans trait d'union. Étymol. et Hist. 1611 (Cotgr., s.v. ferrant). Comp. de maréchal* et de ferrant, part. prés. adj. de ferrer*. Fréq. abs. littér.: 25.