| MANGUIER, subst. masc. BOT. Arbre fruitier, poussant dans les régions tropicales ou chaudes, appartenant à la famille des Térébinthacées. L'espèce la plus commune est le Manguier domestique, originaire des Indes orientales et cultivé aujourd'hui aux Antilles, à Cayenne, à l'Île-de-France, dans la Malaisie, etc. C'est un arbre de 10 à 12 mètres, au tronc recouvert d'une écorce épaisse, raboteuse et noirâtre (Bouillet1859).Ô le jardin de Tartarin, il n'y en avait pas deux comme celui-là en Europe. Pas un arbre du pays, pas une fleur de France; rien que des plantes exotiques, des gommiers, des calebassiers, des cotonniers, des cocotiers, des manguiers, des bananiers, des palmiers, un baobab, des nopals, des cactus, des figuiers de Barbarie, à se croire en pleine Afrique centrale, à dix mille lieues de Tarascon (A. Daudet, Tartarin de T., 1872, p. 2).Prononc. et Orth.: [mɑ
̃gje]. Att. ds Ac. dep. 1835; Lar. encyclop., s.v. mango ,,nom usuel du manguier``. Étymol. et Hist. 1688 (Gervaise, Hist. nat. et pol. du Roy. de Siam, t. 1, p. 24 ds König, p. 142). Dér. de mangue1*; suff. -ier*. On note, en outre, manga «pied du manguier» (ca 1540, Balarin de Raconis, Les Voy. de Lud. di Varthema, p. 178, ibid., p. 141). Fréq. abs. littér.: 20. Bbg. Arv. 1963, pp. 321-325. |