| MANGUE1, subst. fém. BOT. Drupe du manguier, de la grosseur d'une poire, couleur jaune ou orange, à gros noyau, à la chair très savoureuse. Les grappes de letchis et les mangues vermeilles (Leconte de Lisle, Poèmes trag., 1884, p. 37).La couleur rose-orangé qu'a la chair de la pêche de vigne ou de la mangue (T'Serstevens, Itinér. esp., 1963, p. 45).Prononc. et Orth.: [mɑ
̃:g]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. Manga 1553, cité comme mot étranger (Grouchy, Le Premier livre de l'Hist. de l'Inde [trad. de l'ouvrage port. de Castanheda], fo37b ds König, p. 141: nos gens mangerent des fruits du pais ... et appellent les uns Iacas, les autres Mangas); 1598 masc. (Lodewijcksz, Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes orientales par les Hollandois, fo37 vods Arv., p. 322); 2. mangue 1604 genre indéterminé (Martin, Description du premier voyage fait aux Indes, p. 117); 1657 fém. (La Boullaye-Le-Gouz, Les Voyages et Observations, p. 548 ds König, p. 141). Empr., par l'intermédiaire du port. manga fém. «id.» (xvies. ds Dalg. et Mach. 1977), au tamoulmān-gay ou mān-kay «id.» (v. König, p. 142). Fréq. abs. littér.: 31. |