| MANDATAIRE, subst. Personne qui est chargée d'un mandat. Être le mandataire de qqn. Il lui avait remis une procuration (...) et il était même certain que, sur cette procuration, le nom du mandataire était resté en blanc (Zola,DrPascal,1893, p. 221):. La révocation notifiée au seul mandataire ne peut être opposée aux tiers qui ont traité dans l'ignorance de cette révocation, sauf au mandant son recours contre le mandataire.
Code civil,1804, art. 2005, p. 360. ♦ En partic. Intermédiaire agréé pour la vente en gros de denrées alimentaires. Mandataire aux Halles. Les mandataires (...) sont responsables, vis-à-vis de leurs mandants , des marchandises ou des sommes à eux confiés (Chaud.1970). − [Correspond à mandat A 3] C'est à lui [le peuple] de déclarer s'il est gouverné (...) avec la justice et la liberté qu'il a droit d'exiger de ses mandataires (Le Moniteur,t. 2, 1789, p. 370). − Emploi adj. [Correspond à mandat A 4] Pays, État mandataire. Les puissances mandataires relèvent (...) de la Commission des mandats, de l'Assemblée de la S.D.N. et de la Cour permanente de Justice internationale (Cap.1936). Prononc. et Orth.: [mɑ
̃datε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1528 «celui qui a reçu un bénéfice ecclésiastique» (Déclaration ds Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., t. 12, p. 302); 2. 1537 «celui qui a reçu mandat d'une autre personne d'agir en son nom» (Chicheface ds Anc. poésies fr., éd. A. de Montaiglon et J. de Rothschild, t. 11, p. 291); spéc. 1789 «représentant élu, député» (Le Moniteur, loc. cit.); 1790 mandataire du peuple (Marat, Pamphlets, On nous endort, p. 227). Empr. au lat. tardif mandatarius «celui qui remplit le mandat qui lui a été confié» (viies.). Fréq. abs. littér.: 244. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 702, b) 150; xxes.: a) 190, b) 242. Bbg. Quem. DDL t. 12. |