| MALACOLOGIE, subst. fém. Branche de la zoologie qui a pour objet l'étude des Mollusques. D'innombrables coquillages, dont quelques-uns eussent fait la joie d'un amateur de malacologie (Verne, Île myst., 1874, p. 127).Au début du siècle, Lamarck publie son Histoire naturelle des animaux sans vertèbres (1815-1822), où une grande place est faite aux Invertébrés marins fossiles et principalement aux Mollusques fossiles; ce travail constitue la base de la malacologie (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 409).Prononc.: [malakɔlɔ
ʒi]. Étymol. et Hist. 1814 (C. S. Rafinesque-Schmaltz, Principes fondamentaux de sémiologie, p. 48 ds Quem. DDL t. 2); 1824 (H.-M. Ducrotay de Blainville, Man. de malacologie et de conchyliologie, t. 1, 2, ibid.: aussi avons-nous proposé [le nom] de Malacozoologie, ou par abréviation, Malacologie [...] c'est à dire, discours raisonné ou traité sur les animaux mous). Formé p. abrév. de malacozoologie «id.», composé des élém. malaco-*, zoo-* et -logie*. DÉR. 1. Malacologique, adj.a) Des mollusques. La faune malacologique vient confirmer les conclusions des mammifères terrestres (Mortillet, Préhist., 1882, p. 129).b) Qui a rapport à la malacologie. Essais, études malacologiques. − [malakɔlɔ
ʒik]. − 1reattest. 1825 (H.-M. Ducrotay de Blainville, op. cit., t. 5, p. 78 ds Quem. DDL t. 2); de malacologie, suff. -ique*. 2. Malacologiste, subst.Personne qui étudie la malacologie. Comment voulez-vous que l'espoir naissant de pareilles constatations laisse à un passionné malacologiste le sentiment de la paternité, de sept heures du matin à neuf heures du soir? (Colette, Cl. école, 1900, p. 38).− [malakɔlɔ
ʒist]. − 1reattest. 1825 (H.-M. Ducrotay de Blainville, op. cit., t. 1, p. 202 ds Quem. DDL t. 3); de malacologie, suff. -iste*. BBG. − Quem. DDL t. 2. |