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* Dans l'article "-STICHE,, élém. formant"
-STICHE, élém. formant
Élém. tiré du gr. σ τ ι ́ χ ο ς « rangée; en partic., ligne d'écriture, vers », entrant dans la constr. de qq. termes sav., adj. ou subst., appartenant aux domaines de la litt. et de l'hist.; le 1erélém. est tiré du gr. V. chronostiche (s.v. chron(o)-) et aussi:
macrostiche, adj., hist. [En parlant d'une charte ou d'un diplôme] Écrit en longues lignes. (Ds Ac. Compl. 1842, Littré, Lar. 20e). Hist. eccl. Symbole macrostiche ou, p. ell., macrostiche, subst. masc. ,,Profession de foi émise par le concile d'Antioche de 345, et ainsi nommée à cause de sa longueur`` (Lar. 20e). Le symbole macrostiche ne contient rien d'absolument hétérodoxe (Ac. Compl.1842).
mésostiche, adj. et subst. masc., litt. (Sonnet) dont les lettres qui se trouvent à la césure ou au milieu de chaque vers, forment un nom sur lequel on veut attirer l'attention (d'apr. Lar. 20e).
Rem. 1. Qq. termes en -stiche (pouvant présenter la var. -stique) ont été empr. au gr. par l'intermédiaire du lat. V. acrostiche, hémistiche, monostique/monostiche. 2. L'élém. se retrouve à l'init. sous la forme sticho-. V. stichomythie.
Prononc.: [-stiʃ]. Bbg. Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1985, t. 49, no195-196, pp. 482-490 (s.v. macrostiche). − Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 272 (s.v. mésostiche). − Quem. DDL t. 25 (s.v. macrostiche), 28 (id.).