| MÉTÉOROLOGISTE, MÉTÉOROLOGUE, subst. Spécialiste de la météorologie (par apocope météo). Lorsqu'un météorologiste s'est assuré, par une suite d'observations exactes, qu'il doit tomber dans un certain pays tant de pouces d'eau par an, il se met à rire en assistant à des prières publiques pour la pluie (J. de Maistre,Soirées St-Pétersb., t. 1, 1821, p. 267).Vous seriez un excellent météorologue; vous paraissez observateur (Champfl.,Bourgeois Molinch.,1855, p. 18).Ils étaient huit qui avaient perdu la guerre, cinq secrétaires, deux observateurs, un météo (Sartre,Mort ds âme,1949, p. 39).Prononc. et Orth.: [meteɔ
ʀ
ɔlɔ
ʒist], [-lɔg]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. I. 1783 subst. masc. météorologue «spécialiste de météorologie» (Linguet, Annales politiques, civiles et littéraires, Londres, t. 13, 90 d'apr. Gohin, p. 288); 1803 (Boiste). II. 1797 météorologiste (Voy. La Pérouse, t. 4, p. 260). I empr. au gr. μ
ε
τ
ε
ω
ρ
ο
λ
ο
́
γ
ο
ς «celui qui traite des corps célestes». Le mot est att. pour désigner un instrument dès 1775 (Journal de politique et littérature, t. III, pp. 15-16 ds St. neophilol. t. 36, p. 325). II dér. de météorologie*; suff. -iste*. L'angl. meteorologer et meteorologist de même sens sont respectivement att. dep. 1683 et 1621 ds NED. Fréq. abs. littér.: 13. Bbg. Quem. DDL t.23 (s.v. météo). |