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LÔNE, LONE, subst. fém.
,,Eau stagnante de peu d'étendue et sans profondeur en communication périodique ou permanente avec une rivière`` (Husson 1970).
En partic., région. ,,Nom donné dans le Lyonnais aux bras du Rhône que l'on colmate pour en exhausser les rives`` (Nouv. Lar. ill.). En face, vers la rive gauche, au nord de Sablons, verdoient les îles que séparent des lônes et des bras morts (Arnoux, Rhône,1944, p. 183).Ils connaissent parfaitement le pays et peuvent en recevoir de fréquents courriers (...) au cours de leur lente promenade, quand ils vont visiter les nouveaux bâtiments de l'Hôtel-Dieu ou les chantiers du sculpteur Antoine-Michel Perrache, qui se propose de gagner tout un quartier sur les marécages ou « lones », au sud de la ville (E. Schneider, Charbon,1945, p. 143).
Prononc. : [lo:n]. Étymol. et Hist. 1766 laune (Carpentier, add. à Du Cange, s.v. launa); 1829-31 lône (Breghot Du Lut, Nouv. mél. biogr. et littér. pour servir à l'hist. de Lyon d'apr. FEW t. 16, p. 488b). Mot fr.-prov. et prov. (1160, Avignon ds DAO 237, 7-1), également attesté en lat. médiév. (979 launa ds Nov. Gloss. et Nierm.), empr. au germ. occ. *luhnô « fossé rempli d'eau », cf. l'a. nord. lôn « eau stagnante », norv. « eau qui s'écoule lentement », dialectalement « mare » (Falk-Torp).