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LUSTRE1, subst. masc.
A. − ANTIQ. ROMAINE. Sacrifice expiatoire qui avait lieu tous les cinq ans lors du recensement de la population; le recensement lui-même. (Dict. xixeet xxes.). Dans l'année païenne, dont Quintus Aucler proposait le rétablissement, les jours de fête ne manquaient pas (...). Telles (...) le grand Lustre, qui ne revient que tous les cinq ans (Nerval,Illuminés,1852, p. 429).
B. − P. méton.
1. Littér. Période de cinq années. Jacques Cadignan avait alors atteint son neuvième lustre (Bernanos,Soleil Satan,1926, p. 62).Un moment passa, peut-être un an, un lustre, une décade; vraiment, je ne saurais dire (Duhamel,Suzanne,1941, p. 181).
2. P. ext., au plur. Période approximative, relativement longue. Jamais épingle avalée et reparue après des lustres à votre genou droit (...) ne vous causa mal plus bref mais plus aigu (Giraudoux,Siegfried et Lim.,1922, p. 208).Il y avait encore dans le tiroir de la commode (...) deux ou trois de ces chemises tuyautées (...) jaunies depuis des lustres (Druon,Gdes fam.,t. 1, 1948, p. 42).
Prononc. et Orth.: [lystʀ ̭]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1213 «sacrifice expiatoire pratiqué dans la Rome antique tous les cinq ans, lors du recensement» (Faits des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 337, 26); 2. 1611 «période de cinq ans» (Cotgr.). Empr. au lat. lustrum «id.».